Après le lac Izabal, direction la petite ville de Livingstone, sur la côte atlantique. Ce petit port est assez particulier de par le fait qu'il est peuplé de descendants d'esclaves, les garifunas. La population y est donc en partie noire, on n'a plus l'impression d'être au Guatemala. Pour se rendre dans cet endroit isolé, il faut descendre le Rio Dulce qui est le bras de fleuve qui relie le lac Izabal à l'océan atlantique. Une descente qui se fraye un chemin dans la forêt tropicale et qui dure environ deux heures.
D'aucuns pourront penser que j'ai l'esprit tordu mais je soupçonne ces deux piroguiers de faire de la figuration sur le fleuve.
En effet, j'ai pu prendre cette photo parce qu'alors que nous passions près de leur maison, notre "conducteur" de bâteau a fait un petit crochet pour nous approcher de ces deux individus qui se sont alors mis à pagayer.
Et ce qui me conforte dans cette idée, c'est que quand nous avons fait le chemin inverse, au retour, nous avons croisé un autre bâteau de jeunes baroudeurs qui je pense venaient de prendre la même photo que moi puisque qu'une fois qu'ils sont passés on a vu nos deux pagayeurs retourner vers leur maison sur pillotis.
Encore deux individus qui passent leur temps devant mon appareil photo.
La rue principale de Livingstone qui monte du port ou y descend, c'est selon.
Petit restaurant, le Mc Tropic où j'ai pu déguster le Tapado local, recette garifuna, c'est un curry au lait de coco et à la coriandre avec poissons et fruits de mer.
Baraque abandonnée sur la plage. Plage sur laquelle on s'est fait dévorer par une espèce de petit moucheron buveur de sang, ils se sont régalés.
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