jeudi 26 novembre 2009

Adieu quatre pattes ( plus petit péruvien )

Comme le dernier film n'était pas très lisible, en voici un autre sur lequel Solal marche. D'ailleurs, depuis qu'il marche et qu'il sait montrer du doigt, si on lui donne la main, irrémédiablement, il nous guide vers la porte d'entrée et il pointe du doigt l'extérieur de la maison, ou pire : la poignée de porte.




Solal est aussi passé maître dans l'art de l'arrachage et du "mangeage" de feuilles et de plantes en tous genres, il va sans dire que son avis compte dans l'amménagement du jardin.





Petite série "bonnet péruvien"



















mardi 24 novembre 2009

1 an de Solal

Solal a eu 1 an le 18 novembre dernier, malheureusement la famille n'était pas au complet et on a dû attendre ce weekend pour fêter l'évènement (quelques photos et un petit film au milieu).
Première bougie






Solal me fait part des questions existentielles qui le turlupinent. Ce premier anniversaire est l'occasion pour lui de faire un premier petit bilan.



Le plus intéressant reste quand même le gâteau au chocolat. On ne se refait pas.



Tu veux du gâteau au chocolat? En voilà!





Comment ça tu n'en veux plus!


Un peu coincé entre nos deux grosses têtes pour les besoins de la photo.











lundi 16 novembre 2009

Flâneries dans Bogota

Le stage pour lequel je suis à Bogota ne commençant que demain, j'avais la journée pour faire ce que je voulais. Je suis donc allé visiter le musée Botero (dont je mettrai les photos plus tard sur le blog) et j'ai flâné dans le quartier de la vieille ville qui est tout simplement magnifique. Par contre, lorsque que l'on s'en écarte ça devient "moins magnifique". Et allant au gré des rues, je me suis retrouvé dans des endroits où j'ai vite compris qu'il valait mieux ne pas traîner. En ce moment c'est une période de fêtes et il y a beaucoup d'animation, beaucoup de commerces fermés, mais énormément de gens et de vie dans les rues. Voici quelques photos prises aujourd'hui avant qu'un déluge de pluie ne s'abatte sur la ville.






























dimanche 15 novembre 2009

Départ pour Bogota


Ce matin, dimanche 15 novembre, réveil aux aurores pour une semaine de stage à Bogota. Pour moi, c’est le départ à une heure à laquelle il ne devrait même pas être autorisé de se lever. A 5h du matin, je posais le pied dans le taxi qui allait prendre soin de bien me réveiller en faisant du 100 km/h dans les rues désertes de Guate. Un peu en avance à l’aéroport, j’ai le temps de prendre un café et de me rendre compte en feuilletant mon passeport que je suis clandestin au Guatemala depuis un mois. Par conséquent, il en est de même pour Solène et Solal.
Ca n’a pas posé de problèmes pour sortir du pays. Pour revenir au Guatemala le week end prochain, je ne sais pas vraiment comment ça va pouvoir se passer. On verra bien.


Les volcans autour de Guate


En tous cas, quitter le Guatemala par les airs est un spectacle assez hallucinant. Je ne regrette pas d’avoir demandé au passager qui s’était installé à ma place de bouger ses grosses fesses pour me laisser m’installer près du hublot. Il y a 3 mois, nous n’avions rien vu puisque nous étions dans l’allée centrale de l’avion. Cette fois je n’en ai pas raté une miette. Bien sûr, je ne suis pas Arthus Bertrand, donc les photos ont la qualité de celles prises derrière un hublot.















Le front de mer à quelques km au sud de Panama City



Après une escale d’une heure à Panama city, encore une heure de vol jusqu’à Bogota. A l’arrivée le temps était épouvantable. Le petit tour en ville que j’avais envisagé de faire était sérieusement compromis.
J’ai donc attendu la fin de l’après midi pour mettre le nez dehors. L’hôtel que le Lycée français de Bogota a réservé pour les stagiaires n’est pas dans le centre historique de la ville mais dans un quartier commerçant. Ce ne sont pas des petits commerces mais des centres commerciaux de luxes, des bars et des restaurants.





Je quitte donc l’hôtel (qui se trouve dans une petite rue quelques peu lugubre). A peine avais-je fait 100m que je tombe sur un quinquagénaire ventripotent qui, tout en me désignant le bâtiment devant lequel il se trouve, me propose des « chicas », je décline l’offre tout en poursuivant mon chemin. Quelques pas plus loin, c’est un jeune personnage à l’allure pour le moins suspecte qui me demande ce que je cherche, je ne sais pas ce qu’il veut, si c’est me dépouiller ou me vendre des choses que la morale réprouve. Ma réponse sera donc : « nada ».
Après ces deux rencontres, et après avoir vu qu’à la nuit tombée, il y a, à certains coins de rue un ou deux gars occupés à ne rien faire, j’ai pris la décision de rentrer à l’hôtel en taxi. Même si c’est assez pénible de payer un taxi pour faire 500m, bref, pour éviter le coin de la rue.



En rentrant, j’en ai discuté avec les gardiens de l’hôtel, ils m’ont confirmé que la nuit, au bout de la rue c’est « droga y mujeres » et qu’il vaut mieux être sur ses gardes. C'est-à-dire ne rien avoir sur soi, tracer son chemin sans lever la tête ni regarder autour et espérer ne pas avoir de problèmes.


Tout ceci ne m'a pas empêché de bien manger. Je me suis régalé avec un céviche péruvien. C'est un plat, le plus souvent une entrée, à base de poisson et de crevettes ou de fruits de mer crus, marinés dans du citron et de la coriandre.