samedi 7 novembre 2009

Alors, c'est comment Guatemala Cuidad?

Avant de débarquer ici, il y a maintenant presque trois mois, tout ce que l'on avait pu lire ou entendre sur Guatemala Ciudad était plutôt négatif.
Les guides touristiques conseillent d'y atterrir et de fuir la capitale au plus vite. Papa, mamie, maman et papy allant certainement lire ces lignes, on ne s'étendra pas sur les raisons pour lesquelles "Guate" a si mauvaise réputation.
Heureusement, ou malheureusement pour nous, on vit à une quinzaine de km de Guatemala Ciudad, on est sur les hauteurs (à 2 000m d'altitude), nous n'avons pas les inconvénients de la ville, par contre on a le brouillard, le vent, et en moyenne 4 degrés de moins qu'à Guate (400m plus bas).
Pour ce qui est des avantages: on est à 2 min du lycée, on est plus en sécurité et c'est "presque" la campagne (disons qu'elle n'est pas très loin). En fait la commune la plus proche est à environ 3 km de chez nous, c'est le village de San José Pinula qui nous rappelle que l'on est au Guatemala:



Bus scolaire entre chez nous et San José Pinula



Le marché coloré de San José Pinula



Au marché, on trouve absolument tout. On trouve à la fois les fruits et légumes que l'on consomme couramment en France, ajouté à cela tous les autres plus exotiques. Ca va du chou fleur à la patate douce et de la mûre à la noix de coco. Pour les herbes, le choix est aussi vaste. Bref, c'est le paradis des cuisiniers.



Mon poissonnier attitré (toujours au marché de San José).



Vue d'une toute petite partie du marché.


Ca c'était San José Pinula. Mais, en partant de chez nous dans l'autre direction que celle de San José, vers Guate, il y a aussi ça:



A la même distance que San José Pinula, à 3 km de chez nous, un gigantesque centre commercial, le plus grand d'Amérique centrale à ce que l'on dit. Là aussi on trouve de tout, les produits ne sont pas les mêmes qu'au marché. Les odeurs ne sont pas les mêmes non plus.
A Guatemala Ciudad, ces moles (je ne sais pas comment ça s'écrit), et les supermarchés sont tous ouverts du lundi au lundi.
C'est pour beaucoup de familles l'occasion d'une sortie le dimanche.
On n'y va pas le dimanche mais, après 3 ans à Bangui, ce serait mentir que de dire que l'on a pas été contents de voir tout ça à notre disposition.

Le plus grand sapin du monde d'Erwann. Je n'en avais jamais vu d'aussi grands, peut-être dans la nature mais jamais avec des boules et des guirlandes. Celui-ci n'est pas naturel et il doit faire une vingtaine de mètres de haut.









Solal fait la petite grimace qu'il nous a fait découvrir il y a une quinzaine de jours, depuis, il l'offre au gens qu'il ne connait pas.
Ceci dit, cette mimique n'est pas seulement destinée aux inconnus puisqu'elle semble également signifier le refus ou le désaccord quand elle s'adresse à maman ou papa.




La folie de Noël au supermarché.




Pour finir, Guatemala Ciudad, c'est surtout çà:

Une très grosse ville d' à peu près 1 million d'habitants.
On n'y va quasiment jamais, sauf quand on y a des obigations ou quand on doit la traverser pour aller ailleurs dans le pays.

Lorsque l'on regarde ce plan de la ville, tout à l'air très simple.
Dans le sens horizontal ce sont des calles (rues), dans le sens vertical: des avenidas (avenues), le tout numéroté en ordre croissant. Un quadrillage en somme, une sorte de grille de bataille navale.
La réalité est toute autre.
Il y a environ un mois nous sommes allés à Antigua, nous avons donc dû traverser la ville. A l'aller, ça a presque bien marché, on s'est un peu trompé, on a perdu un demie heure, sans compter les traditionnels embouteillages, mais en demandant deux ou trois fois notre chemin dans des stations service, on a fini par réussir à sortir de la ville vers la bonne direction.
Deux jours plus tard, c'est le retour à la maison, et, étape obligatoire, le passage par notre capitale chérie. Et c'est là que tout se complique. Dans la ville, il n'y a quasiment aucune indication, très peu de panneaux et la plupart des voies sont à sens unique.
Résultat: plus d'une heure et demie à tourner dans la ville, à découvrir des quartiers de toutes sortes, à entendre Solal pleurer parce que c'était pour lui l'heure de manger depuis déjà quelques temps, à s'énerver au volant et à s'énerver à côté de celui qui tient le volant.


Agrandir le plan



Mais ici, pas de vrai plan, pas de gps, c'est: "tu connais ou bien tu galères et après tu connaitras".
C'était tellement infernal qu'au bout d'1h30, on s'est arrêté à la hauteur d'un taxi et on a fait appel aux services du chauffeur pour nous guider sur la route de la maison. On a payé une course de taxi tout en étant dans notre voiture. Ca c'est fort.

Ca paraît petit mais c'est énorme. Heureusement, il y a beaucoup de taxis...



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