Ce matin, dimanche 15 novembre, réveil aux aurores pour une semaine de stage à Bogota. Pour moi, c’est le départ à une heure à laquelle il ne devrait même pas être autorisé de se lever. A 5h du matin, je posais le pied dans le taxi qui allait prendre soin de bien me réveiller en faisant du 100 km/h dans les rues désertes de Guate. Un peu en avance à l’aéroport, j’ai le temps de prendre un café et de me rendre compte en feuilletant mon passeport que je suis clandestin au Guatemala depuis un mois. Par conséquent, il en est de même pour Solène et Solal.
Ca n’a pas posé de problèmes pour sortir du pays. Pour revenir au Guatemala le week end prochain, je ne sais pas vraiment comment ça va pouvoir se passer. On verra bien.
En tous cas, quitter le Guatemala par les airs est un spectacle assez hallucinant. Je ne regrette pas d’avoir demandé au passager qui s’était installé à ma place de bouger ses grosses fesses pour me laisser m’installer près du hublot. Il y a 3 mois, nous n’avions rien vu puisque nous étions dans l’allée centrale de l’avion. Cette fois je n’en ai pas raté une miette. Bien sûr, je ne suis pas Arthus Bertrand, donc les photos ont la qualité de celles prises derrière un hublot.
Le front de mer à quelques km au sud de Panama City
Après une escale d’une heure à Panama city, encore une heure de vol jusqu’à Bogota. A l’arrivée le temps était épouvantable. Le petit tour en ville que j’avais envisagé de faire était sérieusement compromis.
J’ai donc attendu la fin de l’après midi pour mettre le nez dehors. L’hôtel que le Lycée français de Bogota a réservé pour les stagiaires n’est pas dans le centre historique de la ville mais dans un quartier commerçant. Ce ne sont pas des petits commerces mais des centres commerciaux de luxes, des bars et des restaurants.
Je quitte donc l’hôtel (qui se trouve dans une petite rue quelques peu lugubre). A peine avais-je fait 100m que je tombe sur un quinquagénaire ventripotent qui, tout en me désignant le bâtiment devant lequel il se trouve, me propose des « chicas », je décline l’offre tout en poursuivant mon chemin. Quelques pas plus loin, c’est un jeune personnage à l’allure pour le moins suspecte qui me demande ce que je cherche, je ne sais pas ce qu’il veut, si c’est me dépouiller ou me vendre des choses que la morale réprouve. Ma réponse sera donc : « nada ».
Après ces deux rencontres, et après avoir vu qu’à la nuit tombée, il y a, à certains coins de rue un ou deux gars occupés à ne rien faire, j’ai pris la décision de rentrer à l’hôtel en taxi. Même si c’est assez pénible de payer un taxi pour faire 500m, bref, pour éviter le coin de la rue.
En rentrant, j’en ai discuté avec les gardiens de l’hôtel, ils m’ont confirmé que la nuit, au bout de la rue c’est « droga y mujeres » et qu’il vaut mieux être sur ses gardes. C'est-à-dire ne rien avoir sur soi, tracer son chemin sans lever la tête ni regarder autour et espérer ne pas avoir de problèmes.
Après une escale d’une heure à Panama city, encore une heure de vol jusqu’à Bogota. A l’arrivée le temps était épouvantable. Le petit tour en ville que j’avais envisagé de faire était sérieusement compromis.
J’ai donc attendu la fin de l’après midi pour mettre le nez dehors. L’hôtel que le Lycée français de Bogota a réservé pour les stagiaires n’est pas dans le centre historique de la ville mais dans un quartier commerçant. Ce ne sont pas des petits commerces mais des centres commerciaux de luxes, des bars et des restaurants.
Je quitte donc l’hôtel (qui se trouve dans une petite rue quelques peu lugubre). A peine avais-je fait 100m que je tombe sur un quinquagénaire ventripotent qui, tout en me désignant le bâtiment devant lequel il se trouve, me propose des « chicas », je décline l’offre tout en poursuivant mon chemin. Quelques pas plus loin, c’est un jeune personnage à l’allure pour le moins suspecte qui me demande ce que je cherche, je ne sais pas ce qu’il veut, si c’est me dépouiller ou me vendre des choses que la morale réprouve. Ma réponse sera donc : « nada ».
Après ces deux rencontres, et après avoir vu qu’à la nuit tombée, il y a, à certains coins de rue un ou deux gars occupés à ne rien faire, j’ai pris la décision de rentrer à l’hôtel en taxi. Même si c’est assez pénible de payer un taxi pour faire 500m, bref, pour éviter le coin de la rue.
En rentrant, j’en ai discuté avec les gardiens de l’hôtel, ils m’ont confirmé que la nuit, au bout de la rue c’est « droga y mujeres » et qu’il vaut mieux être sur ses gardes. C'est-à-dire ne rien avoir sur soi, tracer son chemin sans lever la tête ni regarder autour et espérer ne pas avoir de problèmes.
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